Nous vous faisons découvrir chaque mois un détail de notre quartier. Promenez vous dans le quartier, prenez le temps d'observer l'environnement, les bâtiments, la voirie, de nombreux détails marquant l'histoire du quartier se révèlent à vous. Retrouver ici les détails des mois précédents et l'histoire ou l'actualité du lieu auxquels ils se rattachent |
Une stèle de dédicace du XVIIe siècle enchassée dans un mur Vous trouverez ce fragment de stèle au niveau du 46 avenue de Paris. Il s'agit d'une stèle qu'on pourrait dater de la 1ère moitié du 17ème ou même de la toute fin du 16ème et qui est rédigée à la mémoire de Robert de Piedefer, Seigneur de Guyancourt, Viry, St Liépard et Garancières en Beauce, Chevalier et Pellerin du St Sépulcre décédé en Terre Sainte et enterré à Tripoli de Syrie le 29 août 1549 et de Robert de Piedefer, fils du précédent, écuyer de Guyancourt, Viry et Châtillon sur Seine et de sa femme Lucrèce de Prunele, dame du Portau, pour avoir augmenté la fondation faite par Germain Bracques, écuyer de Guyancourt et de Troux, et sa femme Catherine des Landes, leurs bisaïeux à la fabrique de l'église de Guyancourt. D'après la mairie de Guyancourt, il est possible que, en 1817, Bonnet entrepreneur à Versailles, qui a refait totalement le carrelage de l'ensemble de l'église, soit à l'origine de nombreux emprunts dont celui de cette dalle, qui s'est ainsi retrouvée au ras du trottoir d'une demeure de l'avenue de Paris |
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Numéro 8 de la résidence groupe Versailles-Buc rue des Chantiers et rue Porte de Buc (en cours intérieur) Ce groupe propriété aujourd'hui de la société La Sablière a été construit par l'architecte Maurice Berry en 1932 c'est à dire au même moment que la gare des Chantiers telle qu'elle est actuellement, à l'époque la plus moderne de France voire d'Europe. Il comprend 302 logements et 10 commerces sur 9 bâtiments. Les urbanistes de l'époque associaient pour la première fois les concepts d'habitat et de déplacement en transport en commun. Nous avons pu en faire la visite commentée par les architectes du CAUE 78 lors des rando-archives de mai 2011. A l'époque ces nouvelles résidences présentaient des concepts novateurs, basés sur des théories hygiénistes et moralistes, avec de grandes cours intérieurs, des appartements aux fenêtres large sur les pièces à vivre, mais ne comportaient pas encore de salles de bains, qui ont été ajoutées plus tard.
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Le jardin du souvenir au cimetière des Gonards C'est bien sûr dans le cimetière des Gonards qu'on peut trouver le jardin du souvenir. C'est ainsi que l'on nomme l'espace réservé pour répandre les cendres des défunts qui ont choisi d'être incinérés après leur décès. Ces espaces sont obligatoires dans les communes de plus de 10 000 habitants et sont régis par la loi du n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 |
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La maison d'Augustin Prat, apothicaire de Louis XV Ce bel œil de bœuf peut être admiré sur le côté la maison sise 15 rue Edouard Charton d'où il est visible de la rue (partie droite de la maison, façade côté cour). Dans l'état actuel des recherches effectuées par ses actuels propriétaires aux archives municipales, et au vu de documents personnels en possession des différents héritiers des familles ayant habité la maison, nous savons qu'Augustin Prat, apothicaire de Louis XV, fit construire la maison principale et un petit bâtiment sur lequel se trouve le dit œil de bœuf en 1757. Les deux édifices ont étés reliés entre eux par l'Abbé Picot, chanoine de la cathédrale, quelques années plus tard (entre 1805 et 1813) avant d'être achetés par Edouard Charton (1862) qui en a fait les premières photos que l'on puisse consulter. La qualité de la photo et la précision des détails ne permet pas d'affirmer que la guirlande de fleurs entourant l'œil de bœuf soit d'époque. D'autre part, la maison fut ravalée en totalité en 1913 par la famille Cesbron-Lavau qui venait de l'acquérir et la guirlande a pu être rajoutée à ce moment. Le nouveau ravalement permettra peut-être d'en savoir plus mais quel que soit le résultat, elle sera conservée et nous pourrons continuer à contempler, restaurés, l'œil de bœuf et sa guirlande! (Historique aimablement fourni par les actuels propriétaires) Depuis le redécoupage des quartiers effectués avant les dernières élections aux conseils de quartier, le côté des numéros impairs de la rue Edouard Charton est rattaché au quartier des Chantiers (anciennement à Saint Louis). L'accès à Versailles par la rue Edouard Charton, son environnement et les problématiques de risques et stationnement dans la rue font donc partie des préoccupations et discussions du conseil de quartier. |
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Cette plaque qui reprend la première parole du Christ apparaissant aux Apôtres après la résurrection (Jn 20,19 et Jn 20,21) se trouve sur un bâtiment ancien subsistant sur le site acquis auprès des diaconesses de Reuilly par l'UNACERF Eglise réformée de France, pour y construire le Centre Huit qui sera inauguré en 1970. La même citation se retrouve sur la maison de retraite des Diaconesses à Etaules près de Royan. Les diaconesses de Reuilly ont conservé le terrain au-dessus du centre Huit pour la maison Claire Demeure, qui regroupe trois services : - une unité gériatrique soins de longue durée, pour personnes âgées dépendantes et/ou désorientées (48 lits) - une unité de soins palliatifs (16 lits) - une unité pour personnes en état végétatif persistant - état pauci relationnel (8 lits) |
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Implantés depuis un siècle sur le quartier, juste en dessous de la gare des Chantiers, les Moulins Chaudé produisent des farines variées pour les professionnels et les particuliers. La façade ouest du bâtiment, présentent plusieurs dessins de moulins qui signalent bien l'activité du bâtiment. Leurs propriétaires, descendants des fondateurs, et les associations du quartier sont attentifs aux impacts que pourra avoir la ZAC sur leur activité et son organisation. |